La disparition d’Amelia Earhart enfin résolue ? Un explorateur pense avoir localisé l’épave de son avion
L’énigme de la disparition d’Amelia Earhart pourrait-elle enfin être élucidée ?
Un chercheur américain se dit confiant d’avoir percé le voile sur l’une des énigmes de l’aviation les plus captivantes du siècle dernier. En effet, il prétend avoir découvert l’épave de l’appareil de l’illustre aviatrice Amelia Earhart. Cette annonce a été relayée par NBC, suscitant un regain d’intérêt pour l’affaire qui date de 1937.
Amelia Earhart : une icône de l’aviation
Décorée pour avoir été la première femme à voler en solitaire au-dessus de l’Atlantique en 1928, Earhart a marqué l’histoire par son audace et son ambition. La pionnière de l’air, née en 1897, a été vue pour la dernière fois en juillet 1937 alors qu’elle s’apprêtait à compléter un tour de la planète avec Fred Noonan, son navigateur, depuis Lae, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Leur destination était la petite île de Howland, située dans l’immensité de l’océan Pacifique. Cependant, le Lockheed 10-E Electra qu’ils pilotaient ne rejoindra jamais son objectif.
Une vaste expédition sous-marine
Le gouvernement des États-Unis a alors déclaré Earhart décédée en 1939, concluant à un accident en mer, faute de traces concrètes du crash. L’endroit précis de la chute de l’appareil est resté, jusqu’à présent, un mystère notable.
Tony Romero, ancien officier de renseignements de l’armée de l’air et fondateur de Deep Sea Vision, a exploré une superficie marine de 13 000 kilomètres carrés grâce à la technologie sonar, en se basant sur une zone présumée du crash. Une épave située par 5 000 mètres de fond pourrait être celle du Lockheed 10-E Electra, avec des analyses effectuées par un drone sous-marin et un coût d’opération avoisinant les 11 millions de dollars.
Des indices prometteurs
Romero, qui a dévoilé une image quelque peu trouble mais suggestive sur Instagram, estime que la forme singulière de l’épave et sa proximité avec l’île Howland renforcent l’hypothèse qu’il s’agit bel et bien de l’avion d’Earhart. Selon lui, aucun autre appareil de cette époque n’a subi de crash dans la zone, comme l’indiquent la conception unique et les restes de la queue de l’appareil visible sur la photo.
Des investigations à venir
La conviction de Romero reste cependant à confirmer par des fouilles et des analyses plus poussées, prévues pour cette année ou l’année prochaine. L’équipe de Deep Sea Vision doit récolter des images supplémentaires sur les lieux du potentiel crash afin de vérifier minutieusement l’identité de l’épave. Bien qu’il y ait des signes de détérioration dus au temps passé sous l’eau, l’espoir demeure de déchiffrer ce chapitre de l’histoire de l’aviation.
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