Écologie et environnement

Un outil de jardinage bientôt proscrit : une pollution sous-estimée

Par Adrien , le 16 mai 2025 à 10:00 , mis à jour le 16 mai 2025 à 12:14 — écologie, environnement, outil de jardinage, pollution, santé - 4 minutes de lecture
Un outil de jardinage bientôt proscrit : une pollution sous-estimée

Alors que les beaux jours reviennent et que chacun ressort ses outils pour entretenir son jardin, un outil en particulier pourrait bientôt disparaître en raison de sa pollution atmosphérique méconnue. La tondeuse thermique, souvent présente dans nos cabanons, se révèle être bien plus nuisible qu’on ne le pense. Son moteur, qui brûle un mélange d’essence et d’huile, dégage des substances nocives telles que le monoxyde de carbone et le protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre extrêmement puissant. En plus de la pollution de l’air, elle est aussi à l’origine de nuisances sonores significatives, atteignant parfois 105 décibels.

En réponse aux problèmes environnementaux, la Californie a interdit ces tondeuses thermiques dès janvier 2024. En France, le débat grandit dans les collectivités engagées dans la transition écologique. Plusieurs alternatives plus propres, comme les tondeuses électriques et les robots tondeurs solaires, gagnent en popularité. Imaginer un jardinage éco-responsable passe aussi par la modification de nos habitudes, en tondant moins souvent et en créant des espaces pour la biodiversité.

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Alors que les beaux jours reviennent, nombreux sont ceux qui se préparent à entretenir leur jardin. Cependant, un outil en particulier, la tondeuse thermique, pourrait bien disparaître de nos cabanons en raison de sa contribution silencieuse, mais significative, à la pollution atmosphérique. En plus d’être une source de bruit assourdissant, ces machines émettent des gaz nocifs qui ne passent plus inaperçus. À l’heure où la conscience écologique prend de l’ampleur, des alternatives plus propres émergent, promettant de transformer nos pratiques de jardinage.

La menace cachée des tondeuses thermiques

La tondeuse thermique est souvent perçue comme indispensable pour maintenir une pelouse impeccable. Mais derrière sa robustesse se cache une pollution atmosphérique inquiétante. En effet, ces engins fonctionnent généralement avec un moteur à deux temps brûlant un mélange d’essence et d’huile, émettant ainsi du monoxyde de carbone, des hydrocarbures imbrûlés et du protoxyde d’azote. Leurs émissions sont si élevées qu’une heure d’utilisation équivaut à parcourir 500 kilomètres en voiture.

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Le bruit, un autre fléau

Le bruit, un autre fléau

En plus de polluer, ces tondeuses sont de véritables sources de pollution sonore. Avec des niveaux pouvant atteindre 105 décibels, elles équivalent au passage d’une ambulance à pleine puissance. Ce vacarme incessant est un supplice non seulement pour les jardiniers, mais aussi pour les voisins. La nuisance sonore accroît les désagréments liés à ces outils, rendant leur usage de plus en plus discuté.

L’interdiction mondiale en marche

La première à avoir réagi face à cette problématique est la Californie, où l’interdiction des tondeuses thermiques est entrée en vigueur en janvier 2024. Cette décision vise à réduire les nuisances tant sonores qu’environnementales. En France, le débat s’intensifie également, poussant les collectivités à adopter des mesures en faveur de la transition écologique, en envisageant une sortie progressive de ces outils polluants.

Des solutions alternatives émergentes

Des solutions alternatives émergentes

Parmi les alternatives disponibles, les tondeuses électriques se distinguent par leur silence et leur moindre impact environnemental. Les robots tondeurs, malgré un coût initial plus élevé, séduisent de plus en plus par leur efficacité et autonomie. Certaines innovations comme les tondeuses alimentées par panneaux solaires ajoutent une dimension éco-responsable, bien qu’elles soient encore marginales.

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Aller vers une jardinage durable

L’évolution des mentalités face à la pollution tondeuses thermiques offre l’opportunité de repenser notre rapport à la nature. Moins tondre, favoriser les prairies fleuries, laisser des zones refuge pour les insectes sont autant d’actions qui encouragent la biodiversité. Ces pratiques, en plus de protéger notre environnement sonore et visuel, battent les cartes vers un jardinage moderne et respectueux des écosystèmes.

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adrien legaly

Bonjour, je m’appelle Adrien et j’ai 28 ans. Je suis Jardinier dans un golf à Poitier et j’adore transmettre mon savoir sur l’entretien des espaces verts.

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