La Région Normandie a-t-elle raison de contester le décret sur l’agrivoltaïsme ?

La région Normandie a récemment fait parler d’elle en contestant le décret sur l’agrivoltaïsme. Cette nouvelle technologie, qui allie cultures agricoles et production d’énergie photovoltaïque, suscite des débats passionnés. Mais pourquoi la Normandie remet-elle en question ce décret ? Quels enjeux se cachent derrière cette contestation ? Plongeons ensemble au cœur de cette polémique pour en comprendre tous les tenants et aboutissants.
Un décret controversé
Hervé Morin, président de la Région Normandie, a récemment annoncé son intention de déposer un recours devant le Conseil d’État contestant le décret encadrant l’agrivoltaïsme. Ce décret, qui devrait régir l’installation des panneaux photovoltaïques sur les terres agricoles, suscite des réactions mitigées au sein de la région.
Des critiques spécifiques

L’une des principales critiques soulevées par Hervé Morin concerne l’absence de définition d’un seuil maximal de couverture pour les prairies. Selon lui, cette omission pourrait engendrer des applications excessives, menaçant ainsi la viabilité des terrains agricoles. En outre, il milite pour que les règles de ce décret soient adaptées aux spécificités climatiques des territoires normands.
Protéger les compétences régionales
La collectivité régionale considère également le décret comme illégal, arguant qu’il remet en cause les compétences régionales en matière d’ aménagement et de politique énergétique. Cette contestation souligne la volonté de la région Normandie de protéger ses prérogatives et d’assurer une gestion locale, qui considère les nuances territoriales.
Sauvegarder l’agriculture locale

En tant que défenseur de la filière laitière et des industries agroalimentaires, Hervé Morin, avec la chambre d’agriculture, envisage d’élaborer une doctrine normande. Cette doctrine viserait à concilier les contraintes légales avec la sauvegarde de l’agriculture locale. Il insiste pour qu’aucun projet d’agrivoltaïsme ne soit approuvé avant la finalisation de cette doctrine.
Points de débat clé
- Viabilité agricole : L’impact du décret sur la durabilité des terres agricoles reste un point crucial.
- Adéquation réglementaire : La nécessité d’adapter les règles aux spécificités climatiques et géographiques locales.
- Compétences régionales : Assurer que les prérogatives régionales respectent les régulations nationales tout en préservant l’autonomie locale.
- Protection économique : Maintenir l’intégrité économique de la filière agricole régionale face à de nouvelles exigences énergétiques.
Vers une conciliation possible ?

La situation actuelle révèle une tension entre développement énergétique et préservation agricole. Une solution pourrait résider dans une concertation approfondie entre les parties prenantes afin d’élaborer un cadre réglementaire qui respecte à la fois les besoins énergétiques et les impératifs agricoles. Cette voie de la concertation pourrait être un moyen efficace de répondre aux inquiétudes légitimes soulevées par Hervé Morin tout en avançant vers des solutions novatrices et durables.
Source: www.lafranceagricole.fr

Je m’appelle Eric et j’ai 41 ans. Je suis un jardinier professionnel à mon compte en Auto Entreprise. J’adore passer les Week-End ensoleillés à planter et entretenir mon jardin, en particulier mon potager. En ce moment, je me lance dans la permaculture pour une approche plus durable de la culture des fruits et légumes. Bienvenue sur mon site web !
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