Pourquoi faire dégorger le concombre ?

Le concombre, star des recettes légères et des repas d’été, cache un secret : son extrême richesse en eau. Avec 96% de liquide dans sa composition, ce légume rafraîchissant pose parfois problème en cuisine lorsqu’il noie les préparations. Faut-il systématiquement le faire dégorger ? La réponse n’est pas si simple.
Le dégorgement du concombre : technique ancestrale ou habitude dépassée ?
Autrefois indispensable pour atténuer l’amertume des variétés anciennes, le dégorgement au sel répond aujourd’hui à d’autres besoins. Les cultivars modernes comme le concombre hollandais ou le concombre épineux ont quasiment éliminé ce désagrément gustatif.
Pourtant, trois bonnes raisons persistent pour utiliser cette méthode :
- Éviter les sauces détrempées dans les salades composées
- Obtenir une texture plus dense pour les tartares et terrines
- Préserver la tenue des préparations comme le tzatziki
La méthode infaillible en 4 étapes
Pas besoin de matériel sophistiqué pour réussir son dégorgement. Une planche à découper, du gros sel et vingt minutes suffisent :
- Couper le concombre en fines rondelles ou en bâtonnets
- Saupoudrer généreusement de sel marin (1 cuillère à café pour un concombre moyen)
- Laisser reposer dans une passoire 15 à 30 minutes
- Rincer rapidement à l’eau froide et essorer délicatement
Quand peut-on zapper cette étape ?

Dans la cuisine méditerranéenne contemporaine, nombreux sont les chefs qui contournent cette technique. Pour les crudités ou les gaspachos, l’hydratation naturelle du légume devient un atout. Certaines astuces alternatives existent :
- Utiliser un économe pour enlever les graines centrales, plus gorgées d’eau
- Préférer les jeunes concombres fermes aux spécimens surdimensionnés
- Ajouter la sauce au dernier moment pour limiter le mouillage
Le dilemme nutritionnel
Dégorger signifie aussi perdre une partie des nutriments hydrosolubles. La vitamine C et les minéraux s’échappent avec l’eau éliminée. Pour les adeptes d’une alimentation équilibrée, mieux vaut parfois accepter une texture moins compacte mais plus nutritive.
Adaptez la technique à vos besoins
Le secret réside dans le dosage. Pour un taboulé maison, un dégorgement léger (10 minutes) prévient le ramollissement sans sacrifier le croquant. À l’inverse, les farces et mousses exigent un essorage complet.
Testez ces variantes selon vos recettes :
- Pressage manuel dans un torchon pour les préparations crémeuses
- Salage modéré (½ cuillère à café) pour une conservation partielle des nutriments
- Découpe en gros morceaux quand la texture doit rester présente

Je m’appelle Claire Palou, j’ai 29 ans et je suis passionnée par l’écologie. Sportive dans l’âme, je privilégie une alimentation bio et locale, en accord avec mes convictions. Dans la vie, je travaille comme conseillère en énergies renouvelables dans un bureau d’étude basé à Orléans. À travers mes écrits, je partage mes idées et mes engagements pour un mode de vie plus respectueux de notre planète.
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