J’ai essayé cette astuce d’octobre et mes fraisiers ont doublé leur production de fruits !
Le mois d’octobre marque une période clé pour les amateurs de fraises désireux d’optimiser leur potager. Une technique de division des fraisiers, pratiquée à ce moment précis, s’avère capable de multiplier significativement la production fruitière. Plutôt que de se contenter de planter au printemps, cette méthode exploite les conditions automnales pour faciliter le développement racinaire et garantir des récoltes plus abondantes l’année suivante. Loin d’être réservée aux experts, elle s’intègre facilement dans un jardin familial et s’adapte à divers contextes, y compris aux principes émergents de permaculture.
Les avantages d’une division des fraisiers en octobre pour booster la production
La technique traditionnellement mise en œuvre entre mi-août et mi-octobre consiste à multiplier les plants en divisant les stolons, ces tiges rampantes qui génèrent de nouvelles plantules. Ce choix de saison n’est pas anodin :
- Enracinement facilité : Les températures modérées et l’humidité de l’automne offrent un environnement idéal pour que les racines s’installent avant l’hiver.
- Soutien à la vigueur du plant : Le fraisier concentre alors son énergie sur le système racinaire au lieu de fructifier, ce qui prépare une croissance robuste au printemps.
- Adaptation locale des plants : Les plantules issues des stolons se développent déjà dans les conditions du jardin, offrant un avantage sur des plants achetés en jardinerie qui réclament un temps d’acclimatation (ceux-ci sont disponibles chez des marques comme Vilmorin ou Jardiland).
- Rentabilité et production accrue : En doublant voire triplant les plants, la surface cultivée est optimisée au bénéfice d’une récolte bien plus généreuse.
En fin de saison, planter des fraisiers permet de transformer un carré simple en un véritable espace gourmand, valorisant chaque centimètre carré.
Comment sélectionner et diviser les fraisiers pour réussir la multiplication en octobre
La qualité de la future récolte dépend fortement du choix des plantules mères :
- Plants âgés de 2-3 ans, manifestant une bonne résistance aux maladies et une belle production.
- Stolons vigoureux porteurs de jeunes plants déjà enracinés, assurant un prélèvement efficace.
Le processus de séparation nécessite un sécateur bien affûté et désinfecté, coupant le stolon quand les racines de la plantule sont suffisamment développées. Le sevrage progressif garantit que la jeune plante devienne autonome sans stress excessif.
Ce travail minutieux est facilité par un sol bien préparé, amendé avec du compost ou du fumier de qualité, comme ceux proposés par Fertiligène ou Or Brun, qui favorisent un enracinement optimal.
Préparer le terrain et l’espace pour accueillir les nouveaux plants en octobre
Pour assurer une reprise rapide et saine des fraisiers, le soin apporté à la terre est déterminant :
- Préparation du sol : enrichir avec du compost bien mûr ou du fumier décomposé pour améliorer la structure et la fertilité.
- Culture sur buttes : cette technique favorise le drainage et la montée en température rapide des racines au printemps, limitant les risques de pourriture.
- Paillage naturel : une couche de paille ou de feuilles mortes protège l’humidité du sol et offre une protection hivernale tout en nourrissant la terre. Voir aussi des conseils sur la gestion des feuilles mortes pour fraisiers.
- Espacement adéquat : planter les fraisiers à 30-35 cm d’écart, avec 60 cm entre les rangs pour faciliter le passage et limiter la compétition racinaire.
Ce cadre minutieusement organisé est essentiel pour que les plants expriment pleinement leur potentiel de production.
Optimiser la reprise et stimuler la croissance grâce aux soins spécifiques
Un arrosage régulier et modéré est nécessaire dès la plantation, pour éviter à la fois stress hydrique et excès d’humidité. Une protection hivernale légère avec un paillis biologique comme la paille ou les feuilles mortes assure une défense naturelle contre le gel, que ce soit avec des produits classiques ou plus spécialisés de marque Compo ou Algoflash.
- Engrais organiques : privilégier les amendements riches et lents, en recourant à des options proposées par des enseignes reconnues telles que Botanic ou Truffaut.
- Associations de cultures : intégrer des légumineuses comme le trèfle ou la vesce pour enrichir le sol en azote et maintenir un cycle naturel dynamique, une idée chère à la permaculture.
Ces gestes permettent d’installer un équilibre durable, prêt à livrer une récolte fructueuse sans recourir excessivement aux intrants chimiques.
Résultats concrets et enjeux pratiques de la division automnale des fraisiers
Les jardiniers qui adoptent cette technique témoignent d’une multiplication notable de leur production au printemps suivant. Cette augmentation tient à plusieurs facteurs :
- Plus grand nombre de plants productifs grâce à une multiplication maîtrisée.
- Vigueur accrue des jeunes plants entraînant fruits plus gros, plus sucrés, et riches en parfum.
- Optimisation de l’espace via une culture bien organisée, parfois verticale, pour maximiser les rendements sur des surfaces réduites.
La variété Mara des Bois, très prisée, notamment par les horticulteurs et amateurs éclairés, peut ainsi fournir jusqu’à 8 kilos de fraises pour 20 plants cultivés selon cette méthode.
Toutefois, quelques limites doivent être identifiées :
- Travail manuel conséquent : cette pratique demande du temps et de la patience pour réussir un sevrage sans blessure pour les plants.
- Exposition locale : les résultats optimaux dépendent du climat tempéré et d’une bonne préparation du sol, ce qui complique un peu la généralisation en zones plus froides ou trop chaudes.
Malgré cela, cette approche reste une des plus accessibles et rentables pour quiconque souhaite développer une production familiale durable.
Conseils pratiques pour améliorer la récolte de fraises et prolonger leur fructification
- Planter en octobre pour favoriser l’enracinement en automne, tout en évitant la période de gel sévère.
- Choisir des variétés remontantes, comme la Mara des Bois, qui fructifient souvent de mai à octobre, pour prolonger la saison.
- Soigner le paillage en privilégiant des matériaux naturels, à renouveler chaque printemps.
- Éviter la compétition en espaçant correctement les plants, et en complétant par l’usage d’outils d’arrosage adaptés, par exemple des produits Claber.
De plus, l’emploi de fertilisants adaptés, notamment ceux recommandés par Fertiligène ou Compo, vient soutenir la croissance pendant la saison de production. Sans oublier quelques gestes anciens comme l’usage de l’ail, véritable allié naturel contre les parasites des fraisiers, dont les méthodes sont toujours d’actualité sur cette page dédiée.
Je m’appelle Eric et j’ai 41 ans. Je suis un jardinier professionnel à mon compte en Auto Entreprise. J’adore passer les Week-End ensoleillés à planter et entretenir mon jardin, en particulier mon potager. En ce moment, je me lance dans la permaculture pour une approche plus durable de la culture des fruits et légumes. Bienvenue sur mon site web !



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