À l’Assemblée, les parlementaires approuvent une pause concernant les éoliennes et les panneaux solaires.
À l’Assemblée, les parlementaires adoptent un moratoire sur les éoliennes et les panneaux solaires
Le 19 juin, l’Assemblée nationale a marqué un tournant inattendu dans le domaine des énergies renouvelables en votant un moratoire sur de nouvelles installations d’éoliennes et de panneaux solaires. Cette décision a provoqué un vif échange entre les partis, soulignant une fracture significative dans l’approche politique des énergies durables en France. Ce vote, soutenu par certains députés de la droite et de l’extrême droite, a fait ressurgir de nombreux doutes sur l’avenir des engagements écologiques français.
Un amendement controversé
L’adoption de ce moratoire survient sous la houlette de l’amendement proposé par le député Jérôme Nury de Les Républicains. Ce dernier a été soutenu par un accès inattendu de voix, alors que les bancs de gauche étaient peu peuplés lors du scrutin. Ce mouvement a suscité une vive réaction des parlementaires de gauche et des mouvements écologistes, qui qualifient la décision d’« irresponsable ». Parmi les incidents marquants, on note :
- Une virulence croissante dans les débats, avec des accusations de désintérêt pour le climat.
- Une demande de retrait du texte par les orateurs de gauche, qui a été rejetée par le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci.
- Une menace sur des milliers d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables, suscitée par cette mesure.
Les enjeux de ce moratoire
La déclaration de Marc Ferracci semble indiquer que le gouvernement est bien conscient des implications de ce vote. En effet, loin d’être un simple revirement parlementaire, cette décision pourrait entraver la transition énergétique que la France s’est engagée à poursuivre. Les conséquences d’un tel moratoire peuvent être significatives :
- Retard sur les objectifs de production d’énergies renouvelables fixés par l’Union européenne.
- Des difficultés supplémentaires pour atteindre les 200 térawattheures d’énergie renouvelable d’ici 2030.
- Une remise en question des projets à long terme visant à moderniser le secteur énergétique.
Une réponse inédite de l’industrie
La réaction des acteurs de l’industrie des énergies renouvelables a été immédiate. Des syndicats et organisations, tels que le Syndicat des énergies renouvelables, ont exprimé leur préoccupation, qualifiant ce vote de « catastrophe » pour l’emploi et l’innovation. L’initiative a suscité un débat très animé quant à la qualité de l’information qui sous-tend de telles décisions. Un aspect méconnu est que :
- Les installations photovoltaïques en France connaissent une croissance exponentielle, malgré des obstacles réglementaires qui mettent en péril cette dynamique.
- Les dispositifs de construction durable, tels que les bâtiments solaires, sont de plus en plus plébiscités, comme l’indiquent des projets innovants révélés ici : Innovations dans le bâtiment solaire.
- Les initiatives agrivoltaïques fusionnant énergies renouvelables et agriculture s’avèrent être des pistes prometteuses pour l’avenir de la gestion des terres (voir : Le projet agrivoltaïque de Tucquegnieux).
L’apport citoyen à la discussion
Alors que cet amendement continue de faire l’objet d’intenses débats, une question se pose : comment les citoyens peuvent-ils peser dans cette discussion sur l’avenir énergétique de la France ? L’apport d’opinions diversifiées pourrait enrichir le dialogue aux niveaux local et national. Il est intéressant de considérer que :
- Les retours d’expérience des citoyens sur les projets d’énergies renouvelables sont souvent sous-estimés.
- Le partage de connaissances autour de l’efficacité énergétique et des technologies alternatives pourrait transformer ce paysage, par exemple à travers des conférences à l’échelle locale.
- Les communautés peuvent tirer parti des supports d’information et d’éducation dédiés aux énergies renouvelables, et s’informer sur des débats sur le photovoltaïque, tels que ceux organisés par divers pays (Conférence sur le photovoltaïque).
Les enjeux sont nombreux et les opinions divergent. Que pensez-vous de ce moratoire ? Le débat est ouvert, n’hésitez pas à nous faire part de votre avis dans les commentaires.

Je m’appelle Eric et j’ai 41 ans. Je suis un jardinier professionnel à mon compte en Auto Entreprise. J’adore passer les Week-End ensoleillés à planter et entretenir mon jardin, en particulier mon potager. En ce moment, je me lance dans la permaculture pour une approche plus durable de la culture des fruits et légumes. Bienvenue sur mon site web !
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